Main Logo
  • Articles
    • Chroniques
    • Actu
    • Stories
    • Culture
    • Relooking
    • Interview
  • Podcast
  • Reconversion
  • Le bottin
  • Contributions
  • À propos

Interview de Céline Michelot du blog Mamtrepreneure

Dans Interview
14 novembre 2018

1 – Céline, tu as osé, quel est ton job aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je suis rédactrice web SEO (formée par Lucie Rondelet :-)), blogueuse et accompagnatrice en stratégie rédactionnelle et blogging

2 – Qui es-tu et quel est ton parcours professionnel ?

Je suis une femme qui cherche constamment à concilier vie perso et vie pro. C’est pour cela que j’ai opté pour le télétravail il y a déjà très longtemps. La plupart des entreprises ont toujours 10 trains de retard sur la capacité des femmes à travailler et à libérer du temps même en journée pour s’occuper de leur famille. C’est pour cette raison que j’ai opté pour le freelancing il y a quelques années avec ma 1re microentreprise en assistanat virtuel et traduction. Et puis, la vie faisant, j’ai petit à petit dévié vers le blogging. Bloguer implique forcément de la rédaction. Voilà comment j’en suis arrivée à la rédaction web. Bloguer c’est aussi aider les autres, offrir des solutions sur des problématiques, conseiller, accompagner. Cette activité est tellement gratifiante que je ne peux pas m’empêcher de conseiller même si on m’engage uniquement pour rédiger ???? De fil en aiguille, les possibilités qu’offre internet, me permettent aujourd’hui d’exploiter plusieurs facettes.

3 – Tu es une maman, quel âge ont tes enfants et comment réussis-tu à tout gérer ?

J’ai 2 enfants, une fille de bientôt 9 ans et un petit garçon de 4 ans. J’ai eu ma fille en étant salariée et j’ai quitté ce monde pour elle. J’ai eu mon fils quand j’étais dans ma 1re activité indépendante. Jusque-là c’était relativement simple. Puis en grandissant, avec les activités des uns et des autres, l’implication nécessaire pour les accompagner au quotidien dans leur développement, cela se complique un peu. Malgré plus d’autonomie, ils sont tout autant demandeurs voire plus. Mes enfants ont besoin de « passer du temps avec maman ». De par leur différence d’âge, ce n’est pas simple de leur trouver des activités communes. Tout est un compromis constant. Heureusement qu’il y a l’école pour que je puisse travailler et les soirs. Je ne travaille presque pas les mercredis et uniquement une semaine sur deux pendant les petites vacances puisqu’ils sont chez leurs grands-parents pendant une semaine. Nous vivons sans famille à proximité donc nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes.

4 – Ton compagnon/mari t’épaule-t-il dans tes projets de web entrepreneuriat ? Si oui, comment ?

Oui mon conjoint est mon supporter numéro 1. Il n’était pas envisageable de devenir freelance sans son soutien. Il me comprend et me dit de foncer. Il a un job plus classique, mais très prenant. Donc je gère les enfants en semaine, la condition est qu’il puisse être là pour que nous dinions tous en famille chaque soir. Bien entendu la stabilité financière de son poste m’a donné la possibilité de me lancer. Ses mots sont
« Profite, prends ton temps. Dis-moi ce dont tu as besoin pour avancer et je ferai de mon mieux pour que tu l’aies. »
Nous parlons beaucoup, il connait tous les projets sur lesquels je travaille. Nous sommes un couple équilibré. Nous offrons à chacun des possibilités pour vivre la vie que nous avons choisie.

5 – Quels sont tes rêves au niveau professionnel ? As-tu des projets ?

Bien sûr ! En fait, cela ne s’arrête jamais ! J’espère être un jour une référence reconnue pour mes accompagnements et mes conseils en blogging et rédaction web. Je suis encore en train de réfléchir au format et je veux dans un 1er temps continuer à développer mon blog et mon activité en rédaction web et stratégie rédactionnelle.

6 – Comment comptes-tu les mener à bien ? As-tu une stratégie ?

Je vais continuer de travailler encore dur pour accumuler encore plus d’expériences. Cependant, je choisis les clients avec lesquels je travaille. C’est vital pour moi. C’est ma motivation. J’ai bien l’intention de continuer. J’ai toujours des relations très profondes avec chacune de mes clientes et c’est ainsi que je développe mon réseau et ma réputation. Le reste est encore en réflexion.

7 – Quels sont tes freins, tes difficultés pour avancer ?

Comme beaucoup de mamans, mon frein principal est le temps. J’ai commencé dans mon aventure on line depuis zéro sans même mes contacts personnels puisque le blogging et la rédaction web sont souvent des activités opaques que les gens ne comprennent pas bien. Donc, mon réseau démarre de zéro et il met beaucoup de temps à se développer. Encore une question de temps ????.

8 – Y a-t-il une femme web entrepreneuse que tu admires particulièrement et si c’est le cas, qui est-elle (nous pourrons l’interviewer !) ?

Il y a Marie Forleo qui est mon modèle. Si vous obtenez une interview, chapeau bas ! Une autre femme que j’admire beaucoup et qui est plus accessible est Laura Fontaine de Ghélin. C’est une cliente, nous sommes devenues très proches. Son business et ses activités sont des beaux succès. Elle est un exemple à suivre pour de nombreuses femmes, elle est très inspirante. J’aime son éthique, son approche du business, son écoute et sa volonté comme moi de ne pas faire comme les autres.

9 – Quelles sont d’après toi les qualités indispensables d’une web entrepreneuse qui réussit ?

La confiance en soi, en son projet (si bien sûr on est certaine qu’il peut être rentable) est la qualité n° 1. L’audace, donc oser, est aussi obligatoire pour réussir. Une femme qui veut entreprendre en ligne doit être convaincue qu’elle a une empreinte à laisser, qu’elle a des talents à exploiter et qu’ils méritent d’être mis à la disposition des autres. En découle une forme d’altruisme. Aujourd’hui, si tu n’es pas prête à offrir, à donner, alors ne fais rien.

10 – Que conseillerais-tu aux femmes qui hésitent à se lancer sur le web ?

Sois toi-même, arrête de regarder et de faire comme les autres. Lance-toi ! Je dis souvent à mes clientes :
« Peu importe si tu te trompes, le web est tellement vaste que personne ne le verra. Par contre si tu y arrives, un grand nombre le saura et ce public sera ta meilleure pub. Tu n’as donc rien à perdre. Plus tu attends plus tu perds. »
Cela ne veut pas dire se lancer sans plan, sans préparation. La préparation est déjà une action et c’est le début de tout projet.

11 – Une citation préférée ?

Je sais, c’est très à la mode et beaucoup pensent qu’elles sont inspirantes. Je ne fonctionne pas comme ça. Je ne les retiens pas, car elles ne m’aident pas. Une généralité ne peut pas s’adresser à une femme en particulier. Donc, je n’ai pas de citations inspirantes à partager. La seule qui me vienne à l’esprit est une expression de maman que j’utilise tous les jours :
« rien n’est perdu tant que maman n’a pas cherché »
Si on extrapole, on pourrait dire qu’il faut utiliser son cerveau pour trouver en soi les ressources et la lumière.

12 – Un lien que tu aimerais partager ou une promo de services que tu proposes ?

Je vais abuser parce que j’ose ! Je me permets de mettre 2 liens. Je vous propose de me contacter pour vos besoins en rédaction web et accompagnement rédactionnel en visitant LaRedacDuWeb.fr. Je vous offre également un guide gratuit à destination des mamans pour être productive en travaillant à la maison avec les enfants, inscrivez-vous !
Je tiens à remercier CQO pour votre accueil et pour contribuer à offrir aux femmes l’opportunité d’oser entreprendre en ligne. Le web féminin francophone est encore sous-développé, nous devons ensemble le pousser vers une nouvelle dimension.
Bises et belle journée

Céline

Partager :

  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
Articles similaires
célia-favre-umaï-cellesquiosent-CQO

Oser entreprendre responsable | Le parcours de Célia Favre

Dans Interview
17 février 2021

Oser entreprendre responsable dans les cosmétiques : une interview de Célia Favre

Faites-vous partie de celles et ceux qui pensent que l’entrepreneuriat n’est bon que pour les autres ? Ou que lancer sa boîte de produits engagés, en accord avec ses valeurs, n’aboutirait à rien ? Pourtant, après avoir lu l’interview de Célia Favre, cofondatrice d’une marque de cosmétiques naturels, vous voudrez aussi oser entreprendre responsable ! Découvrez son parcours inspirant, l’engagement écologique de la jeune entreprise et la réalité sur le monde des cosmétiques, qui vous surprendra peut-être…

Le parcours inspirant d’une citoyenne engagée

Célia Favre a 26 ans. Elle est l’une des quatre cofondatrices de Umaï, une entreprise qui fabrique des produits cosmétiques naturels et écologiques, spécialisée dans le soin des cheveux. Pourtant, Célia se considère avant tout comme « une simple citoyenne ». Montagnarde dans l’âme et originaire d’Annecy, elle en pince pour la nature et les vallées enneigées. Alors, en entrant à Toulouse Business School à l’âge de 18 ans, quelques illusions s’effacent : « Depuis le départ, j’étais un peu sortie de la voie principale. Je n’avais jamais été trop attirée par tout ce qui était “grandes entreprises”. Les postes en marketing bien cadrés ne me disaient pas trop ». Elle tente d’agir à son échelle en réalisant son premier stage dans une enseigne de cosmétiques naturels. Elle a été séduite par les engagements environnementaux forts de la marque.

Grâce à cette expérience et à sa conscience écologique avancée, Célia a vécu « tout un cheminement personnel ». Par exemple, elle a remplacé les vêtements des enseignes de fast fashion par des marques écoresponsables, ou enlevé le plastique de sa salle de bain et de sa cuisine. D’ailleurs, elle ajoute qu’elle a longtemps été considérée comme « “l’écolo” de service dans [son] groupe d’amis ».

À 24 ans, Célia se retrouve à la fin de ses études. Elle ne sait pas comment vivre pleinement son engagement écologique, surtout dans sa vie professionnelle. Aussi, « tous [ses] amis commençaient à signer leurs premiers CDI, à avoir une situation confortable ». Célia, elle, ne trouve pas son compte dans un emploi « standard ». Ses convictions écologiques sont trop présentes pour fermer les yeux sur un métier où l’engagement environnemental ne serait pas assez présent… Elle s’est alors beaucoup questionnée et remise en question : fallait-il oser entreprendre responsable ?

« Quand j’ai commencé à mettre un pied dans le projet, j’ai su que j’avais fait le bon choix. »

C’est à ce moment-là qu’elle rencontre Emeric, Sara et Angeline. Ils partagent les mêmes valeurs que Célia et rencontrent les mêmes doutes. Un ingénieur, deux chimistes et une commerciale ont ainsi eu le projet fou de créer « le shampoing qui veut sauver la planète », d’abord dans le cadre d’une campagne de crowdfunding Ulule, qui a rassemblé plus de 4 000 contributeurs. Célia se dit alors : « je m’en fiche que ce soit moins sûr, je suis mon instinct ». Et elle a sans doute eu raison !

Oser entreprendre responsable dans les cosmétiques

Les cosmétiques, c’est parce que Célia est « un peu tombée là-dedans par hasard » grâce à son premier stage, et cela lui « a montré que tout ce qui était “petites entreprises” » lui plaisait. « J’ai fait mes expériences suivantes sur le même modèle », explique-t-elle.

Pourtant, le monde des cosmétiques est loin d’être éco-responsable ou « zéro déchet », et tout est à faire…

« J’ai vite compris qu’il y avait un monde entre les produits de consommation quotidienne des grandes enseignes, et les produits plus naturels qui émergeaient avec une consommation alternative, plus raisonnée », raconte Célia en se remémorant son premier stage dans les cosmétiques.

Malgré ces enjeux, elle répond spontanément qu’ils ne se sont « pas arrêtés dès le premier obstacle ». Et puis, « on n’a pas les contraintes des grandes entreprises, donc on peut se permettre des choses plus osées », ajoute-t-elle.

« On veut faire les meilleurs produits qui soient, à la fois pour la nature, mais aussi pour la santé humaine. »

Une autre difficulté s’ajoute à la liste : les shampoings solides ne font pas rêver tout le monde. C’est un obstacle supplémentaire à franchir pour Umaï, qui a osé entreprendre responsable jusqu’au bout ! Célia voulait « relever le challenge de créer un produit vraiment éco-responsable, mais aussi au top du top à l’utilisation ». En effet, même si leur boussole reste la protection de l’environnement, Célia est bien consciente que les consommateurs ne pourront pas faire de concessions sur le long terme. C’est pour cela que leur premier shampoing solide a été spécialement conçu pour « que la mousse soit généreuse et onctueuse ».

célia-favre-umaï-cellesquiosent-CQO

L’engagement écologique au cœur des décisions de la jeune entreprise

« Ce n’est pas facile de prendre des engagements aussi forts », confie Célia. Elle raconte les difficultés qu’elle a rencontrées pour trouver des ingrédients vraiment locaux auprès des producteurs français. Elle se souvient également des dizaines de tests dans leur laboratoire à Montargis, nécessaires pour trouver la combinaison parfaite entre éco-conception et praticité du shampoing solide.

« Ce changement de vie et de modèle va vers un mieux-vivre. »

Mais les membres de l’équipe ne s’arrêtent pas là, car leurs convictions sont au cœur des décisions de la jeune entreprise. En effet, leurs packagings sont en chutes de coton textile, leurs emballages de livraison sont recyclés, et leurs événements sont toujours engagés, comme celui de La Route de l’Océan. « On essaye de pousser les curseurs au maximum de l’engagement sur tout ce qu’on fait », certifie Célia. Ils « essayent », car c’est le parcours du combattant dans tout le processus, de la conception à la livraison : « lorsqu’on voit le cahier des charges qu’on a, avec le zéro plastique, l’ultra local… Souvent, ce ne sont jamais les solutions les plus simples ou les moins chères. Et ce n’est pas la norme de ne vouloir aucun plastique, même si ça ne se voit pas pour le consommateur… »

« C’est important qu’il y ait aussi du plaisir dans tout cela. »

C’est dans la même démarche que Célia a « dû convaincre et expliquer à des industriels de développer une base sans huile de palme, seulement avec des ingrédients locaux », notamment pour éco-concevoir leur pain dermatologique pour le corps. Elle ajoute que c’est leur rôle « de mettre en relation des industriels avec des fabricants, pour qu’ils développent les produits responsables dont [ils ont] besoin, et aussi que [les] clients demandent ! ».

Alors, êtes-vous convaincus par le parcours inspirant de cette citoyenne engagée ? Si Célia a réussi à oser entreprendre responsable, vous aussi… Retrouvez très bientôt l’interview complète dans le podcast Celles qui Osent, avec d’autres anecdotes et des conseils pour enfin oser se lancer !

Agathe Rocher | Consultante en stratégie de contenu | Cet article vous a plu ? Rejoignez-moi sur LinkedIn !

Partager :

  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
joone-carolejugellewellyn-cellesquiosent-CQO

Oser la transparence : Carole Juge-Llewellyn, fondatrice de Joone

Dans Interview
5 février 2021

Celles qui Osent rencontre Carole Juge-Llewellyn, fondatrice de Joone 

Joone, marque parisienne fondée en 2017 par Carole Juge-Llewellyn, propose des produits d’hygiène et de soins, pour toutes les peaux, à destination des femmes, des mamans et/ou de leurs bébés. Pionnier dans la traçabilité et la transparence, Joone se lance un nouveau pari désormais, en Clean cosmétique : offrir aux femmes une routine beauté simple et saine. Exit le superflu. Carole Juge-Llewelyn, ancienne enseignante d’université, businesswoman passionnée, décrète que « la transparence c’est le bio de demain ». Celles qui Osent rencontre une femme qui souhaite révolutionner nos manières de consommer, en informant davantage les consommateurs de ce qu’ils achètent, car « chez Joone, nous n’avons rien à cacher ». 

Entreprendre et révolutionner nos manières de consommer

Enseignante d’université et créatrice de la startup MommyVille

Carole Juge-Llewellyn naît en Auvergne en 1983, au sein d’une famille dans laquelle ses deux parents sont enseignants. « Rien ne me prédestinait à une carrière de businesswoman ». Sa grande sœur, maman de deux enfants, est professeure des écoles. Carole Juge Juge-Llewellyn commence donc tout naturellement elle aussi par devenir enseignante, avec son doctorat en littérature américaine. Après avoir vécu longtemps aux États-Unis, elle rentre en France en 2010, quand on lui propose un poste à l’université. Professeure de langue et de traduction, la jeune femme est rapidement nommée à la direction du département d’anglais au sein de la faculté Paris 12 « Tout en étant enseignante d’université, j’étais comédienne au théâtre. J’ai l’habitude de cumuler plusieurs vies à la fois… » En 2014, elle ose créer sa première startup, MommyVille, un réseau social pour les futurs et jeunes parents. « Avoir des idées pour monter sa boîte, c’est simple. Il y a un projet qui correspond à un besoin. Après, il faut savoir analyser si ce besoin va ensuite pouvoir s’inscrire dans un business plan viable économiquement. » MommyVille permettait aux mamans de se connecter et de se retrouver selon des critères qui leur plaisaient, « un mix entre Facebook/LinkedIn de réseautage entre mamans, un endroit de partage et de connexion, dans la bienveillance et l’écoute. Ma punchline préférée était : il existe autant de façon d’être maman qu’il n’existe de façon d’être femme. » Malheureusement, deux ans plus tard, elle doit liquider sa start-up. 

Joone, pour changer nos façons de consommer

De cette expérience, elle réalise que « les parents souhaitent mieux comprendre les étiquettes des produits qu’ils achètent pour leurs enfants. Ils ont besoin d’être rassurés sur l’origine de leurs achats. » Carole Juge Juge-Llewellyn lance Joone en juillet 2017. « Mon objectif était de faire bouger les lignes. Yucca a révolutionné nos manières de consommer ; cette application mobile permet de scanner les produits alimentaires et d’obtenir une information claire sur l’impact du produit sur la santé. Joone s’inscrit dans la même démarche de transparence, sans avoir à sacrifier la qualité ou l’efficacité de ses produits. » Avec Joone, Carole souhaite se détacher d’une conception purement marketing et se différencier de la concurrence en proposant plus de transparence sur ses produits. « Ce n’était pas le fait de vendre des couches qui m’animait puisque je n’ai pas d’enfants, mais c’était surtout le fait de répondre aux besoins des parents, soucieux d’acheter et de faire le mieux pour leurs enfants, d’échanger avec les femmes sur leurs inquiétudes liées à la parentalité. »

Entreprendre : savoir prendre des décisions

Mariée à un avocat du droit social, Carole Juge-Llewellyn me l’assure : l’entrepreneuriat est un mélange de courage et de folie « Tous les jours, j’ai des choix difficiles à faire. Prendre des décisions impactantes : licencier, recadrer quelqu’un, arrêter un produit qui ne marche pas bien. Il faut être armé. Quand nous avons fondé Joone, Air France a lancé une compagnie aérienne du même nom trois semaines après, en violation totale aux droits de notre marque ! Deux ans de procédures judiciaires plus tard, nous apprendrons finalement que la compagnie a été fermée. »

Oser la transparence : Joone

La transparence, le bio de demain

« Nous devons sortir de l’idée que l’industrie est un monde complètement opaque. Je voulais transcender le statu quo dans l’industrie de la couche. »

Carole Juge-Llewellyn ose publier les analyses toxicologiques de leurs couches, ainsi que leurs composants. « Chez JOONE, la transparence est au cœur de nos valeurs : elle nous guide chaque jour pour vous proposer des produits fabriqués dans le respect de notre charte de qualité, et dont nous sommes fiers de vous dévoiler la composition. Nous vous disons tout sur leur provenance, leur composition et leur production… J’en suis persuadée : la transparence, c’est le bio de demain. Nous avons tous besoin de mieux comprendre les produits que nous achetons. »

Le postulat est légitime, pourtant « produire des couches en France, c’était un peu le parcours du combattant : ils n’existent que deux usines en France qui fabriquent des couches. » Ils en découvrent une à Milan qui respecte leur cahier des charges très strict. Après 6 mois de tests de performance, ils lancent leurs premiers abonnements de couches. « Nous commençons notre aventure en offrant des couches aux gens dans les rues de Paris. Dès la mise en ligne du site, les commandes affluent. Le besoin est là. La croissance est extrêmement rapide, et l’équipe doit s’agrandir. Joone aujourd’hui, c’est plus d’une quinzaine de produits, du change au biocosmétique. Dans notre développement de produit, nous conservons comme fil rouge : le made in France, et la transparence. »

joone-carolejugellewellyn-cellesquiosent-CQO

La technologie blockchain pour informer le consommateur

Depuis août 2020, Joone offre un outil d’analyse innovant gratuit, DOORZ, qui décortique tous les stades industriels de leurs produits. Le consommateur peut suivre le parcours des articles qu’il achète, des matières premières jusqu’à l’expédition, de la fabrication à la distribution. « Aujourd’hui, savoir ce que l’on consomme est essentiel. » Grâce à la technologie blockchain de stockage et de transmission d’informations, le consommateur a accès à une information transparente, sécurisée, non altérée, car ce sont uniquement les fournisseurs qui alimentent ces données en temps réel.

Des produits quotidiens, « propre » et sains

Joone se limite aux lieux d’intimité, à un rapport quotidien. Les produits ne proposent pas d’usages superflus. « Mettre une crème pour le visage sur son bébé, ce n’est pas accessoire. C’est un geste quotidien intime, d’amour. »  Grâce à sa communauté de clients Joone, Carole Juge-Llewellyn fédère les gens sous une même bannière : la volonté d’acheter plus « propre », plus éco responsable, « qu’importe leurs milieux sociaux, nos choix parentaux, nos modes de vie. Joone réunit la diversité du quotidien. Moi-même, je vis avec mes paradoxes. Je trie mes déchets, je mange bio, mais, chez moi, il fait toujours 25 degrés ! Nous faisons tous des compromis avec nos propres valeurs, donc ne nous jugeons pas trop sévèrement les uns les autres. »

Des routines d’hygiène et de beauté efficaces 

Joone commercialise des produits sains et design pour bébé, par abonnements sans engagements : des couches et couche-culotte, de l’eau coiffante, des langes, des lingettes, ou des coffrets maternité. Pour toutes les femmes, Joone propose des serviettes hygiéniques en coton bio, pour le jour et la nuit, adaptées à tous les flux, dans des emballages en PLA (bioplastique à base d’amidon de maïs). Conçues dans des usines à Barcelone, elles ne contiennent pas de perturbateurs endocriniens, ni de chlore, ou de parfum. Les femmes enceintes peuvent également trouver sur le site Joone des compléments alimentaires sains et naturels. Fabriquées à Montpellier depuis 2019, les gélules végans contiennent de la poudre de vitamines, minéraux et plantes, compatibles avec l’allaitement et la grossesse.

La gamme anti-vergetures, produites à forcalquier, est à base de rose musquée. La crème et l’huile sont certifiées bio et hypoallergénique.

En textile, Joone a commencé par concevoir des langes et des sorties de bain. En 2019, l’équipe imagine des bodys intégralement fabriqués à Troyes. Le textile est certifié écotex et les motifs sont imprimés avec des encres à base d’eau.  

Une nouvelle « gamme de soins basiques parfaits »

En 2021, Joone s’engage désormais dans la Clear Beauty, la beauté transparente, traçable et accessible à toutes, afin de permettre aux femmes de faire des choix de consommation plus éclairés. « Le bio en cosmétique va devenir la norme. Chez Joone, on n’a rien à cacher. »  

Carole Juge-Llewellyn et son équipe sortent la première « gamme de soins basiques parfaits » de Joone Beauty, labellisés Cosmos Organic, une garantie de qualités des ingrédients bio utilisés. L’objectif est de s’adresser à toutes les femmes, pour un usage quotidien. La gamme contient la gelée démaquillante à l’Aloe Vera, le gel nettoyant à l’hibiscus blanc, le rosier muscat et l’algue brune fucus et la crème hydratante à l’huile de Cranberry et l’hamamélis.

 

Joone fait participer les femmes de sa communauté Joone : leurs avis et leurs idées sont pris en compte dans la conception des nouvelles gammes de produits. La marque collabore avec un célèbre artiste tatoueur Jean-André pour réaliser l’identité visuelle des packagings. Les produits Joone sont livrés dans le monde entier. « Joone signifie ma puce, ma chérie, en persan. Cela sonne bien : mignon, positif et bienveillant, des valeurs véhiculées par Joone. » Celles qui Osent, vous aussi vous avez envie de devenir « consom’acteur » ?  

Pour en savoir plus : site Joone. Selon l’étude du magazine 60 millions de Consommateurs de janvier 2018 JOONE est classée # 1 de la catégorie « Couches saines ». 

 Merci, Carole Juge Juge Llewellyn pour cet échange #nofilter, toute en transparence ! 

 Violaine B — Celles qui Osent

Partager :

  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
1 Comment
    L’interview de Lucile et Anaïs Groisy : mamans et entrepreneures | Celles qui osent says:
    janvier 7th 2021, 11:57

    […] Vous ne vous êtes pas encore lancée ? Découvrez 12 idées pour travailler de chez soi, inspirez-vous de celles qui ont osé et venez nous en parler […]

    chargement…

Comments are closed.

About Me

Bienvenue sur votre webzine Celles qui Osent ! On a souhaité vous offrir un espace collectif, de proximité, pour vous donner la parole. Ici, on narre les histoires de femmes aux destins exceptionnels, mais aussi les vôtres. Celles qui, avec une formidable énergie, souhaitent partager des idées, des projets, des points de vue. Celles aussi qui veulent entreprendre, s’investir pour la planète ou pour des causes qui leur tiennent à cœur. Faire des choses qui ont du sens. CQO pour se cultiver, s'informer, s'inspirer. Merci de nous lire et de nous faire confiance !

Articles récents

  • feminisme-washing-celles-qui-osent-CQO
    Léa Lejeune : celle qui ose dénoncer le féminisme washing
    by ViolaineCQO / 20 avril 2021
  • aretha-franklin-cellesquiosent-CQO
    Biographie d’Aretha Franklin : portrait de la reine de la soul
    by AuteureCQO / 20 avril 2021
  • phenix-festival-celles-qui-osent
    Interview de la créatrice du Phénix Festival
    by ViolaineCQO / 19 avril 2021
  • musique-ecologie-celles-qui-osent
    Comment la musique s’engage-t-elle pour l’écologie ?
    by AuteureCQO / 17 avril 2021
  • florence-arthaud-celles-qui-osent-CQO
    Florence Arthaud : l’aventurière des mers est partie vers le grand large
    by AuteureCQO / 15 avril 2021
C'est quoi le Dropshipping ? | Explications Simplesby Lucie / novembre 16, 2018

Newsletter

Vous aimez Celles qui Osent ? Suivez la newsletter !

Idées de blogging sur l’éducation !

Recevez des nouvelles de haut-vol, des idées de leçons, des astuces d’enseignement et plus encore !
Adresse e-mail non valide
Avec nous, pas de courrier indésirable. Vous pouvez vous désinscrire quand vous le souhaitez.
Merci pour votre abonnement !

Categories

  • Chroniques
  • Actu
  • Stories
  • Culture
  • Relooking

Pages

  • À propos
  • Contact
  • Mentions légales
  • Charte de confidentialité

Copyright © 2021 Celles qui osent. All rights reserved.

%d blogueurs aiment cette page :

    Newsletter

    Vous aimez Celles qui Osent ? Suivez la newsletter !
    Adresse e-mail non valide
    En validant votre inscription à notre newsletter, vous acceptez que Celles qui osent mémorise et utilise votre adresse email dans le but de vous envoyer mensuellement notre lettre d’information. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment à l’aide du lien de désinscription ou en nous contactant via le formulaire de contact.
    Merci pour votre abonnement !.