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Interview de Céline Michelot du blog Mamtrepreneure

Dans Interview
14 novembre 2018

1 – Céline, tu as osé, quel est ton job aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je suis rédactrice web SEO (formée par Lucie Rondelet :-)), blogueuse et accompagnatrice en stratégie rédactionnelle et blogging

2 – Qui es-tu et quel est ton parcours professionnel ?

Je suis une femme qui cherche constamment à concilier vie perso et vie pro. C’est pour cela que j’ai opté pour le télétravail il y a déjà très longtemps. La plupart des entreprises ont toujours 10 trains de retard sur la capacité des femmes à travailler et à libérer du temps même en journée pour s’occuper de leur famille. C’est pour cette raison que j’ai opté pour le freelancing il y a quelques années avec ma 1re microentreprise en assistanat virtuel et traduction. Et puis, la vie faisant, j’ai petit à petit dévié vers le blogging. Bloguer implique forcément de la rédaction. Voilà comment j’en suis arrivée à la rédaction web. Bloguer c’est aussi aider les autres, offrir des solutions sur des problématiques, conseiller, accompagner. Cette activité est tellement gratifiante que je ne peux pas m’empêcher de conseiller même si on m’engage uniquement pour rédiger ???? De fil en aiguille, les possibilités qu’offre internet, me permettent aujourd’hui d’exploiter plusieurs facettes.

3 – Tu es une maman, quel âge ont tes enfants et comment réussis-tu à tout gérer ?

J’ai 2 enfants, une fille de bientôt 9 ans et un petit garçon de 4 ans. J’ai eu ma fille en étant salariée et j’ai quitté ce monde pour elle. J’ai eu mon fils quand j’étais dans ma 1re activité indépendante. Jusque-là c’était relativement simple. Puis en grandissant, avec les activités des uns et des autres, l’implication nécessaire pour les accompagner au quotidien dans leur développement, cela se complique un peu. Malgré plus d’autonomie, ils sont tout autant demandeurs voire plus. Mes enfants ont besoin de « passer du temps avec maman ». De par leur différence d’âge, ce n’est pas simple de leur trouver des activités communes. Tout est un compromis constant. Heureusement qu’il y a l’école pour que je puisse travailler et les soirs. Je ne travaille presque pas les mercredis et uniquement une semaine sur deux pendant les petites vacances puisqu’ils sont chez leurs grands-parents pendant une semaine. Nous vivons sans famille à proximité donc nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes.

4 – Ton compagnon/mari t’épaule-t-il dans tes projets de web entrepreneuriat ? Si oui, comment ?

Oui mon conjoint est mon supporter numéro 1. Il n’était pas envisageable de devenir freelance sans son soutien. Il me comprend et me dit de foncer. Il a un job plus classique, mais très prenant. Donc je gère les enfants en semaine, la condition est qu’il puisse être là pour que nous dinions tous en famille chaque soir. Bien entendu la stabilité financière de son poste m’a donné la possibilité de me lancer. Ses mots sont
« Profite, prends ton temps. Dis-moi ce dont tu as besoin pour avancer et je ferai de mon mieux pour que tu l’aies. »
Nous parlons beaucoup, il connait tous les projets sur lesquels je travaille. Nous sommes un couple équilibré. Nous offrons à chacun des possibilités pour vivre la vie que nous avons choisie.

5 – Quels sont tes rêves au niveau professionnel ? As-tu des projets ?

Bien sûr ! En fait, cela ne s’arrête jamais ! J’espère être un jour une référence reconnue pour mes accompagnements et mes conseils en blogging et rédaction web. Je suis encore en train de réfléchir au format et je veux dans un 1er temps continuer à développer mon blog et mon activité en rédaction web et stratégie rédactionnelle.

6 – Comment comptes-tu les mener à bien ? As-tu une stratégie ?

Je vais continuer de travailler encore dur pour accumuler encore plus d’expériences. Cependant, je choisis les clients avec lesquels je travaille. C’est vital pour moi. C’est ma motivation. J’ai bien l’intention de continuer. J’ai toujours des relations très profondes avec chacune de mes clientes et c’est ainsi que je développe mon réseau et ma réputation. Le reste est encore en réflexion.

7 – Quels sont tes freins, tes difficultés pour avancer ?

Comme beaucoup de mamans, mon frein principal est le temps. J’ai commencé dans mon aventure on line depuis zéro sans même mes contacts personnels puisque le blogging et la rédaction web sont souvent des activités opaques que les gens ne comprennent pas bien. Donc, mon réseau démarre de zéro et il met beaucoup de temps à se développer. Encore une question de temps ????.

8 – Y a-t-il une femme web entrepreneuse que tu admires particulièrement et si c’est le cas, qui est-elle (nous pourrons l’interviewer !) ?

Il y a Marie Forleo qui est mon modèle. Si vous obtenez une interview, chapeau bas ! Une autre femme que j’admire beaucoup et qui est plus accessible est Laura Fontaine de Ghélin. C’est une cliente, nous sommes devenues très proches. Son business et ses activités sont des beaux succès. Elle est un exemple à suivre pour de nombreuses femmes, elle est très inspirante. J’aime son éthique, son approche du business, son écoute et sa volonté comme moi de ne pas faire comme les autres.

9 – Quelles sont d’après toi les qualités indispensables d’une web entrepreneuse qui réussit ?

La confiance en soi, en son projet (si bien sûr on est certaine qu’il peut être rentable) est la qualité n° 1. L’audace, donc oser, est aussi obligatoire pour réussir. Une femme qui veut entreprendre en ligne doit être convaincue qu’elle a une empreinte à laisser, qu’elle a des talents à exploiter et qu’ils méritent d’être mis à la disposition des autres. En découle une forme d’altruisme. Aujourd’hui, si tu n’es pas prête à offrir, à donner, alors ne fais rien.

10 – Que conseillerais-tu aux femmes qui hésitent à se lancer sur le web ?

Sois toi-même, arrête de regarder et de faire comme les autres. Lance-toi ! Je dis souvent à mes clientes :
« Peu importe si tu te trompes, le web est tellement vaste que personne ne le verra. Par contre si tu y arrives, un grand nombre le saura et ce public sera ta meilleure pub. Tu n’as donc rien à perdre. Plus tu attends plus tu perds. »
Cela ne veut pas dire se lancer sans plan, sans préparation. La préparation est déjà une action et c’est le début de tout projet.

11 – Une citation préférée ?

Je sais, c’est très à la mode et beaucoup pensent qu’elles sont inspirantes. Je ne fonctionne pas comme ça. Je ne les retiens pas, car elles ne m’aident pas. Une généralité ne peut pas s’adresser à une femme en particulier. Donc, je n’ai pas de citations inspirantes à partager. La seule qui me vienne à l’esprit est une expression de maman que j’utilise tous les jours :
« rien n’est perdu tant que maman n’a pas cherché »
Si on extrapole, on pourrait dire qu’il faut utiliser son cerveau pour trouver en soi les ressources et la lumière.

12 – Un lien que tu aimerais partager ou une promo de services que tu proposes ?

Je vais abuser parce que j’ose ! Je me permets de mettre 2 liens. Je vous propose de me contacter pour vos besoins en rédaction web et accompagnement rédactionnel en visitant LaRedacDuWeb.fr. Je vous offre également un guide gratuit à destination des mamans pour être productive en travaillant à la maison avec les enfants, inscrivez-vous !
Je tiens à remercier CQO pour votre accueil et pour contribuer à offrir aux femmes l’opportunité d’oser entreprendre en ligne. Le web féminin francophone est encore sous-développé, nous devons ensemble le pousser vers une nouvelle dimension.
Bises et belle journée

Céline

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Interview d’Ambre Larrazet : oser faire rire

Dans Interview
19 décembre 2020

Ambre Larrazet : portrait d’une femme drôle…mais pas que !

Celles qui osent a rencontré Ambre Larrazet, actrice française vue notamment dans le film Santa & Cie d’Alain Chabat, dans des sketches du Burger Quiz ou sur Canal+ dans le JT Pressé ou l’émission Poulpovision. Tisane d’un côté, café à la main de l’autre, Celles qui Osent se réjouit d’en apprendre un peu plus sur cette jolie femme de trente-trois ans, l’âge où « il est temps de faire des gosses » ironise la belle. 

Le buzz drôle et inattendu de sa parodie « Mais jte tej’ »

Actrice, mannequin coude ou plutôt figurante gros plan en début de carrière, Ambre Larrazet a de l’humour et cultive un style hétéroclite « hybride ». Interprète de fictions, elle réalise aussi des chroniques humoristiques et de plus en plus de podcasts ou de documentaires engagés.

Sans jamais le préméditer ni le vouloir vraiment, elle a fait le buzz de la rentrée 2020, avec ses 5 millions de vues sur sa parodie « Mais jte tej’ » de la chanson « Mais je t’aime » de Camille Lellouche et du slameur Grand corps malade. « Cette chanson, je l’adore, elle me fout la chiale. Je n’arrive même pas à l’écouter en entier tellement elle est émouvante. À la base, cela part d’une vraie admiration. »

En duo avec son ami humoriste Édouard Deloignon, elle décide de se motiver et d’écrire une parodie. « C’est parti d’un délire pendant un tournage que l’on faisait ensemble : on a écrit le sketch en une après-midi ; on devait être rapide, pour poster la parodie en pleine promo de la chanson originale. »

Coupe mulet et paroles hilarantes, pleines d’autodérision sur le couple, cette vidéo virale séduit immédiatement. 

Ne me raconte pas d’histoires

Tu sais bien, y’a plus rien qui tourne rond

Chez toi, tu m’en demandes un peu trop

Tu ne fous rien, l’appartement est immonde

depuis des mois, tu te comportes comme un porc

tu fais des prouts, tu te comportes comme un porc

Tu arraches tes croutes, je sais que je vais te quitter

Et je suis bien bien sûre de moi

J’ai déjà baisé ton pote quand est-ce que tu comprendras que

J’te tej 


Le ton est donné !

Être drôle, une vraie nature chez Ambre Larrazet

Touffe man, une fille qui a de l’humour

Née à Paris, Ambre grandit en banlieue parisienne aux côtés de ses deux jeunes sœurs Olympe et Calypso.
« Ma mère faisait des blagues tout le temps ; on se marrait bien » Avec une maman avocate et un père cardiologue « les gens s’imaginaient que l’on vivait dans un palais avec des domestiques. La vérité, c’est qu’ils nous élevaient simplement. Certes, on voyageait souvent. » Rapidement, Ambre Larrazet a cherché à être indépendante financièrement.

Petite fille, elle est déjà très drôle et, comme beaucoup d’artistes, très sensible.

« Je n’étais pas une victime, mais je n’évoluais pas dans la bande des gens stylés. C’est un monde cruel l’enfance. Il faut affronter des méchants. »
Ambre a alors les cheveux frisés et certains se moquent d’elle en la surnommant « Touffe man », à ce moment-là, elle n’a pas alors encore beaucoup de répartie. Tout ce qu’elle trouve à répondre c’est “ Hé, ho, je suis une fille donc déjà tu devrais dire Touffe-woman. ” Tristesse.

Heureusement, vers 15-16 ans, Ambre Larrazet commence à avoir de vrais amis.

Elle reçoit des retours positifs sur son humour et ses blagues depuis l’enfance.

Certains lui reprochent d’essayer de se « cacher » derrière cet humour pour ne pas être découverte, mais « ce n’est pas parce que l’on fait des vannes que l’on n’est pas profond, faut creuser les gars ! Je sais être sérieuse, mais j’ai la connerie en moi en permanence. C’est une véritable nature, pas une façon de me cacher ou de survivre en société ! »  

La dramaturge du cours Florent 

Adolescente, elle n’a aucun plan de vie. « Je suivais beaucoup mes potes dans leurs choix d’orientation. Nulle en maths, j’ai passé un bac littéraire, car je ne faisais pas de faute quand j’écrivais. Après, j’ai fait fac de Lettres modernes à la Sorbonne, et, très vite blasée par ces études, j’ai eu péniblement ma licence » Attirée par la scène, elle s’inscrit au cours Florent. « J’aimais jouer des rôles pseudo dramatiques en pleurant. En clair, je rêvais de devenir la nouvelle Adjani, c’était un peu pathétique à y repenser ! » Rires. Ses premiers tournages, en figuration ou actrice, commencent à la vingtaine. « J’ai découvert les « miss météo » sur Canal, et je me suis dit, mais c’est ça que je veux faire ! » Elle réalise que son tempérament, c’est de faire rire les gens.   

Des ambitions de stand-up et des rêves de cinéma

Ambre Larrazet a des ambitions de stand-up, surtout depuis qu’elle a trouvé son co-auteur, Josselin Bordat. « Je n’aime pas faire de l’humour trop hardcore. Je préfère faire rire de moi, mais me moquer facilement des autres, ce n’est pas mon truc » #humourpasméchant #Autodérision. Ambre Larrazet a surtout la délicatesse de ne pas vouloir choquer ou blesser gratuitement. Elle aimerait « se mettre un peu plus à poil » en se montrant au cinéma. « Les personnages que j’interprète sont plutôt « agressifs », j’aimerais aller sur d’autres registres ». Elle rêverait de tourner un film avec Maïwenn par exemple. 

Pour l’instant, sa collaboration la plus marquante reste celle avec Alain Chabat, friand d’impros et de blagues en tout genre.

À l’aise sur les plateaux, elle travaille avec lui pour son jeu télévisé le Burger Quiz.  

Sur Radio Nova, elle réalise un très gros challenge et un exercice très intéressant. Du moins, elle réalisait. « J’annonce à la France entière que je ne continuerai pas sur Nova : cinq heures d’écriture pour trois minutes de chroniques, c’est compliqué à conjuguer avec mon emploi du temps, et je ne suis pas assez rodée ».

Au micro, Ambre Larrazet a créé le personnage hilarant de « la fille populaire du lycée ». Quand elle entre dans ce personnage, on la perd. Rires.
Vous pourrez entendre l’interview d’Ambre sur notre podcast, sortie prévue en janvier 2021. Elle s’amuse beaucoup à caricaturer les voix de doublage de téléfilm aussi. « L’inspiration vient quand on n’a rien à faire. Je n’ai pas encore vraiment de signature, c’est en improvisant que l’idée arrive généralement. »

Elle réalise des sketchs parodiant M. Pokora ou la belle Caroline Receveur « elle c’est une reusta, elle vit à Dubaï et elle est trop bien foutue. Je suis trop jalouse…» Ayant travaillé avec la Youtubeuse humoriste Swann Périssé, Celles qui Osent lui demande si c’est un format qu’elle apprécie. « YouTube me fait peur, je préfère travailler avec des productions ou faire des commandes pour la télévision, même si cela n’aboutit pas toujours. Être comédienne et faire de la pure fiction. »

Oser faire rire, mais parler de sujets sérieux

La grande sœur qui parle de sexualité aux adolescents

Ambre Larrazet vient de terminer le tournage d’une web série/émission dédiée aux ados de 11-18 ans, produite par Mesdames Production, avec Maïtena Biraben et Alexandra Crucq, pour parler de sexualité et d’amour. Deux colocs, Eddy Moniot et Ambre Larrazet présentent 36 vidéos pour aborder les thématiques de sexe, de désir, de préservatif, du sexe féminin et masculin. “ j’espère que l’on a su parler aux ados.” Eddy a joué dans le superbe film documentaire « À voix haute – la force de la parole », de Stéphane de Freitas et Ladj Ly, avec le concours Eloquentia de l’Université de Saint-Denis, visant à élire « le meilleur orateur du 93« .

« La sexualité, cela s’apprend, avec beaucoup de temps. Des fois on croit que l’on est prête et en fait pas du tout. L’idée, c’est vraiment de dédramatiser. » Dans le même registre, Ambre Larrazet termine l’écriture d’un podcast pour les jeunes sur les dangers du digital (cyber harcèlement…). En grande sœur qui parle aux ados, Ambre Larrazet est parfaite. 

pas_golri : son compte instagram qui ne peut pas rire de tout

À la suite de la cérémonie des Césars, elle ressent un désagréable sentiment de malaise. Elle décide de parler de ce qu’elle a pu vivre elle aussi, en tant que femme. « Ça ne m’a pas fait rire ». Elle crée alors le compte insta pas_golri, avec à ce jour 14,8k abonnés. Elle reçoit des centaines de témoignages dans lesquels des victimes racontent leurs agressions sexuelles. Elle tente de répondre à tous ces messages anonymes, bouleversants. Elle aimerait que cela ne soit pas trop « anxiogène ». Il faut donner malgré tout de l’espoir…

Oser parler d’endométriose et des femmes qui osent

Atteinte d’endométriose, maladie chronique qui touche 1 femme sur 10, « j’ai été interviewée par Santé podcast pour évoquer cette maladie. J’ai osé en parler et je suis ravie si cela a pu aider d’autres femmes. Je prépare un documentaire sur ce sujet. J’ai besoin que cela reste léger, détente et dédramatisant, sans être dans le mensonge ». 

À la fameuse question récurrente de Celles qui Osent, « qui est la femme qui ose pour toi », Ambre Larrazet nous répond tout naturellement : « Ma mère. C’est mon modèle de femme depuis toujours. Elle a évolué dans un milieu d’hommes. Elle maîtrise son domaine, et travaille très durement pour y arriver : oser faire dix ans d’études tout en étant enceinte de ses enfants, puis oser ensuite monter son cabinet, bravo. » Ambre Larrazet est admirative des femmes de son entourage, de ses sœurs aussi.

« Pour moi oser c’est prendre ma place et dans ma vie professionnelle je l’ai toujours fait. J’ai eu l’audace de faire ce que j’avais envie de faire. Oser, cela va de pair avec la maturité aussi. Dans ma vie personnelle, ce n’est pas forcément le cas, mais j’y travaille ! Avant, j’avais vraiment peur de réussir. Par peur de passer un cap, j’ai raté des opportunités. Par flemme aussi de ne pas avoir la force d’aller au bout de mes projets. J’aimerais oser de plus en plus être moi-même, oser dire ce que je pense. Oser faire rire, mais ne plus faire de pirouettes pour plaire. Arrêter de se plier en quatre ou de vouloir faire rentrer des ronds dans des carrés ! Finalement, j’arrête de réfléchir et cela va beaucoup mieux ! »

Plus de rires en 2021

Ses projets pour 2021 ? « Terminer tout ce qui est en cours ! J’aimerais réenclencher un court-métrage aussi. Je sors de deux jours de tournage pour un long-métrage avec Ahmed Sylla et Eye Haïdara, une comédie de Julien Rambaldi, qui s’intitule Les femmes du square. J’ai des envies de cinéma, mais aussi de conjuguer cela à une vie personnelle stable, avec ma petite maison, mon chien et mes enfants.» 

Elle rêve de travailler avec le réalisateur de Five et Family Business, Igor Gotesman.

« En attendant, je vais continuer à écrire des podcasts. J’espère que l’on va se détendre, car on vit dans un monde de plus en plus dur. L’humanité ne va pas super bien, je crois que l’on a tous hâte de revenir dans un mode plus bisounours ». 

Ambre Larrazet est une femme intelligente, drôle, belle et sensible. « La dernière œuvre que j’ai vue et qui m’a touchée, c’est la pièce de théâtre Intra muros d’Alexis Michalik.  Cela m’a fait me poser 1 000 questions. J’adore les pièces qui mettent en perspective ta propre vie. C’est bouleversant. J’ai également été fascinée par Littoral de Wajdi Mouawad. Le théâtre c’est vertigineux. Allons-y plus souvent ! »

Il faut que l’on se dépêche de conclure, car il ne lui reste que 5% de batterie. « J’ai raconté ma life, c’est ça être proche de son public ! On doit se quitter les Celles qui Osent, mais c’était vraiment chouette. » 

Merci pour ta spontanéité, Ambre Larrazet. 

Lucie Rondelet pour l’interview, Violaine B. pour l’article – Celles qui Osent

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Interview de Maïlys Dorn : architecte d’intérieur de demain

Dans Interview
2 janvier 2021

Interview de Maïlys Dorn : architecte d’intérieur de demain

H.O.M.E : l’architecture pertinente de Maïlys Dorn 

Celles qui Osent a rencontré la femme qui forme les architectes de demain !

 

Maïlys Dorn, architecte d’intérieur et fondatrice de H.O.M.E (Habite et Optimise Mon Espace)  se passionne pour le concept d’architecture pertinente.

H.O.M.E, c’est à la fois un blog, une communauté et une école où l’on apprend l’architecture d’intérieur avec un autre regard. « Je savais que je voulais changer le monde, mais je ne savais pas vraiment comment faire ! » Avec H.O.M.E, elle décide de transmettre une expérience de plus de 300 chantiers dans le domaine de l’habitat particulier. Découvrons l’architecture pertinente à travers le parcours peu commun d’une femme qui ose aller à l’Essentiel !  

L’architecture pertinente : l’intérieur au service des habitants

Vivre en harmonie grâce à l’architecture pertinente

« Oubliez les concepts déco qui seront périmés dans 3 mois ! »

L’architecture pertinente repose sur la connaissance de l’Humain et la maîtrise de l’Espace. Des blogs, des émissions TV, des livres qui parlent déco, il y en a des centaines. Pourtant, très peu abordent l’Essentiel : les usagers. Maïlys Dorn pense d’abord l’architecture au service de l’habitant, de ses usages, de son mode de vie (avant les tendances, les modes ou l’esthétique). « Le toit sous lequel nous habitons, nous avons tendance à le mépriser, alors que l’endroit où nous vivons a énormément d’impact sur notre bonheur au quotidien. » Maïlys Dorn en est persuadée : l’architecture pertinente participe positivement à l’harmonie familiale.

H.O.M.E : apprendre l’architecture de demain

Son concept H.O.M.E d’architecture pertinente repose sur 4 piliers fondamentaux :

  • Le sur-mesure (ergonomie, mode de vie des habitants) ; 
  • Le durable (respect de l’Humain, de la Terre, de la santé et l’écologie) ; 
  • Le rentable (investissement intelligent et pertinent) ;
  • Le partage (bienveillance, partage d’expériences et d’expertises). 

Cette infopreneure (créatrice de formations en ligne) a formé plus de 650 élèves depuis le début de son programme, en 2017. Sa progression est exponentielle, grâce entre autres à son blog Optimise mon espace ayant rencontré rapidement un large succès, dès 2015.

Avec des thématiques comme « gagner de l’espace » ou « une maison qui inspire le bonheur », le blog de Maïlys Dorn apporte des solutions concrètes à des problématiques courantes.

 La formule H.O.M.E s’adresse à différentes typologies de personnes :

  • des personnes en voie de reconversion ;
  • des investisseurs ou des particuliers qui ont un projet de construction ou de rénovation ; 
  • des professionnels de l’habitat, déjà architectes. 

Tester le métier d’architecte d’intérieur

Sa formation H.O.M.E permet d’apprendre la méthodologie de projet, d’optimisation d’espace et d’ergonomie. De la compréhension d’un espace à la pendaison de crémaillère, Maïlys Dorn propose un processus complet ! Via une plateforme sécurisée en ligne, les élèves apprennent pas à pas un métier qui visiblement ne s’apprend pas dans les écoles. « Si vous voulez dessiner des rêves, et les voir se concrétiser, H.O.M.E permet aux personnes intéressées de tester le métier et de réussir leurs reconversions professionnelles. »

Les Homers Pro sont ceux qui souhaitent définitivement vivre de leurs passions : en 12 mois, ils créent leurs entreprises, bénéficient d’un accompagnement dans l’entrepreneuriat, et accélèrent ainsi leur réussite. 

« Dessinez votre vie, devenez Homer ! » mailys-dorn-home-architecte-dinterieur-pertinente-optimise-mon-espace-cellesquiosent-CQO

Maïlys Dorn : architecte d’intérieur de demain 

Des beaux-arts à l’agencement de cuisine

Ses cinq premières années de vie, Maïlys Dorn les passe en Afrique, en Algérie puis au Cameroun. Ensuite, ses parents rentrent en France et achètent une maison aux Pays basque. Son père est ingénieur en travaux publics et sa maman mère au foyer « Ne faites jamais cela mes filles, c’est un métier très ingrat ! ». Les trois sœurs ont bien pris note… 

Adolescente, elle déteste la maison dans laquelle elle habite. En effet, la famille vit parmi les vieux meubles et tableaux des ancêtres.

Maïlys Dorn intègre pourtant une prépa artistique, où elle s’essaye à la vidéo, le dessin, la peinture et le son. À 19 ans, elle entre à la très réputée Villa Arson de Nice. Six ans de beaux-arts où elle évolue « dans un milieu extrêmement misogyne. Nous étions une majorité d’étudiantes féminines alors que ceux qui jugeaient notre travail étaient à 100 % des professeurs masculin. » En fin d’études, après avoir redoublé sa dernière année et mené de front les cours et la naissance de son fils, elle propose un book de diplôme sur le thème mystique de l’Annonciation. Elle y propose, entre autres, de gigantesques peintures de testicules et imagine une grande machine à décapiter la peinture, une guillotine tranchante munie de grands couteaux de peintre. La veille de sa présentation, son travail de six années est encensé par son entourage et son professeur tuteur. Pourtant, le jour de sa présentation, le jury peu réceptif la déstabilise. « Je ressens une profonde humiliation. » Injustement, on lui refuse son diplôme. Après ce fiasco, elle réalise que ce milieu n’est pas « fiable ». Maïlys Dorn décide d’en sortir, rapidement. « Je veux tracer ma route, loin de ce milieu de faux-culs ». Jeune maman d’un adorable petit Oscar, elle doit gagner rapidement sa vie et subvenir aux besoins de sa famille. Elle travaille alors pour un décorateur. Peu de temps après, un cuisiniste agenceur d’espaces la recrute et lui offre l’opportunité de faire de l’architecture d’intérieur. Dans le milieu de l’art, l’argent est plutôt « tabou ». Dans ce métier, payée à la commission, elle doit se confronter aux impératifs de vente et apprendre les notions de commerce. « Le commerce, ce n’est finalement que l’art de l’écoute. » 

Un blog, puis une formation : H.O.M.E

Immédiatement, elle se passionne pour l’habitat. Elle apprend vite. Elle enchaîne les formations, et les visites dans les usines de fabricants. Elle décide finalement de se former à l’architecture d’intérieur sur les bancs de l’école, où elle se familiarise aux normes et aux logiciels 3D. Rapidement, elle réalise que les enseignements se concentrent assez peu sur la maison. “Nous n’avons jamais été sur le terrain.” Dans son expérience professionnelle pourtant, elle avait énormément appris des artisans et des échanges avec les clients. “Nous nous éclatons à concevoir des lofts ou des théâtres, avec des budgets illimités, mais nous étions sur notre nuage rose, très éloigné des contraintes réelles. Quelle désillusion à la sortie !”. 

À la fin de la formation, elle lance son propre blog d’architecture d’intérieur. Pas un condensé d’inspirations ou de tendances visuelles. Non. Elle propose plutôt d’exposer sa propre vision de l’habitat, sa conception d’une architecture d’intérieur ergonomique, au service de ses habitants. Un jour, une architecte lui demande de la former. Maïlys Dorn a le déclic : c’est ainsi que l’aventure HOME commence ! 

« Contrairement à l’art, en architecture d’intérieur, l’aspect artistique est concret, palpable. La couleur ou les matières se ressentent immédiatement dans l’habitat. Quand tu entres dans une pièce, tu sais si tu es bien ou non, alors que devant un tableau, il te faut des clés pour comprendre. » 

Tour du monde en famille, aller à la rencontre de l’Autre

Peu de temps après avoir démarré le blog, Maïlys Dorn a un nouveau challenge : faire le tour du monde en famille. « Tu viens à peine de créer ton entreprise et tu veux faire le tour du monde ? » lui demande, incrédule, son mari. Avec son fils, Oscar, 10 ans et sa fille, Anouk, 4 ans, en moins de 18 mois seulement, ils partent à l’aventure ! 

« Ce projet a finalement débloqué tout un tas de choses que l’on procrastine depuis trop longtemps. Nous testons l’école en famille. Mon mari voulait entamer une reconversion professionnelle, il l’a donc fait. Nous voulions déménager à Bordeaux, alors nous vendons tout ce que nous avons à Nice, pour faire notre tour du monde en famille. »

Ils démarrent leur périple familial en Tunisie. Ensuite, changement radical de cap : départ pour le Canada. « C’est le choc. Je réalise que les humains vivent totalement en adéquation avec leurs architectures. En Tunisie, on ne montre pas son corps et l’architecture est donc totalement introvertie. Tout est à l’intérieur, il n’y a pas de fenêtres extérieures, car l’on ne se dévoile pas dans sa maison. Au Canada, les femmes sont en mini shorts dans la rue et pourtant, personne ne les regarde. Les immeubles sont vitrés, les maisons conçues avec de grandes fenêtres, sans volets. Les Québécois se fichent complètement du vis-à-vis. »

Ils parcourent ensuite les Etats-Unis, de Chicago à San Francisco, en train.

« C’était incroyable. Le California Zephyr, train mythique américain, symbolise la conquête de l’Ouest. Durant ces plus de cinquante heures de voyage, les gens se parlent, se racontent. Les paysages sont hallucinants. D’une heure à l’autre, nous traversons les saisons. » 

Ils découvrent ensuite le Mexique, puis le Pérou et le Costa Rica. Après une très courte halte au Qatar, ils visitent la Thaïlande, le Cambodge et continuent leur parcours asiatique au Laos.
Au Vietnam, Maïlys Dorn est frappée par le fait que les gens vivent essentiellement sur le trottoir. Chez eux, c’est la rue.

Ils partent pour Hong-Kong, poursuivent par les Philippines, puis le Japon.

La petite famille revient en Europe par la Géorgie, la « vieille Europe ». « Là-bas, c’est une autre vie, toute en lenteur, très proche de la nature, sans TV ni ordinateurs.”  Maïlys Dorn se nourrit de ses échanges. “Je voulais voyager pour rencontrer des humains, pas seulement des paysages de cartes postales. J’en conclus que contrairement à ce que l’on peut entendre, l’humanité est vraiment géniale !”  

Partout, elle ressent le sens de l’hospitalité, la curiosité de l’autre, la richesse des échanges, malgré les barrières de langues. « Si tu as besoin d’aide, il suffit de demander ! Les réseaux sociaux sont géniaux pour cela aussi : ils peuvent isoler les gens, mais aussi créer des connexions incroyables. »

L’infopreneuriat féminin : des femmes qui osent se former

Lorsqu’elle lui demande un exemple de femme qui ose, Maïlys répond à Lucie (qui l’interviewe de vive voix)  « Toi, tu es une force de la nature ! Tu as réussi ton projet pro, créer cinq entreprises, tel un bélier, malgré tes problématiques personnelles. Tu as osé dire non aux personnes qui ne te respectaient pas. Osé être ambitieuse et femme à la fois. Tu es admirable. »

Toutes les femmes qu’elle accompagne dans les ateliers HOME, les Homer Ninja Pro sont des personnes qui osent être accompagnées.

“En discutant de l’infopreneuriat, domaine largement masculin, j’ai réalisé que les femmes infopreneures visent la satisfaction ou la réussite de leurs clients, tandis que certains infopreneurs restent concentrés sur leur nombre de ventes.” Maïlys Dorn l’explique amusé par une justification très simple : « les hommes n’ont aucun scrupule à être incompétents ! ». 

Les femmes vont davantage avoir de syndromes de l’imposteur que les hommes.  

« J’ai remarqué que je me présente souvent face aux hommes en termes de chiffre d’affaires, une manière inconsciente de me donner de la crédibilité… » Les infopreneurs mâles se demandent « combien tu pèses ? » (ce qui équivaut grosso modo à l’évaluation de la taille de leurs bites). 

Oser pour Maïlys Dorn, ce n’est pas ne pas avoir peur, mais c’est aller au-delà « De nos plus grandes peurs naissent les plus belles aventures ».

Maïlys met aujourd’hui toute son énergie dans la qualité de son programme et la satisfaction de ses élèves. « J’adore le coaching qui révèle les talents ».

À travers ses voyages, elle a clairement défini ses valeurs et les missions de son projet H.O.M.E : « Faire cohabiter en harmonie des locataires de notre Terre, au travers de notre pratique d’architecture d’intérieur ». Si sa formation vous intéresse, vous pouvez vous rendre sur son site internet. 

Avec la crise sanitaire mondiale qui nous oblige à rester confinés dans nos habitats, vivre en paix dans notre intérieur deviendrait presque une nécessité, qu’en pensez-vous ?  

Rédaction : Violaine Berlinguet
Interview : Lucie Rondelet
Celles qui Osent

Retrouvez bientôt l’interview en version audio sur notre podcast ! 

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    L’interview de Lucile et Anaïs Groisy : mamans et entrepreneures | Celles qui osent says:
    janvier 7th 2021, 11:57

    […] Vous ne vous êtes pas encore lancée ? Découvrez 12 idées pour travailler de chez soi, inspirez-vous de celles qui ont osé et venez nous en parler […]

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