fbpx
Main Logo
  • Articles
    • Chroniques
    • Actu
    • Stories
    • Culture
    • Relooking
    • Interview
  • Podcast
  • Reconversion
  • Le bottin
  • Contributions
    • Boîte aux lettres
  • La team

Oser broder des vulves – Rencontre avec Max le Con

Dans Interview
4 novembre 2020

Rencontre avec Max le con : quand l’art sublime les vulves

La boutique Etsy de Max le con questionne. Partout, on y découvre des dessins ou des broderies colorés aux motifs plus qu’évocateurs. Max le con à l’art de sublimer la vulgarité, en abordant le politiquement incorrect lié à la sexualité, au genre et au rapport au corps. J’apprends qu’il s’appelle Margaux. La jeune trentenaire est une talentueuse illustratrice lilloise, designer de produits de formation. Indéfinissable, cette artiste « touche à tout » brode des vulves en écoutant des podcasts. Bienvenue dans l’univers doux, coloré, plutôt osé de Max le Con !

La genèse des vulves

Depuis l’enfance, Margaux est captivée par les questions de genre : est-ce parce que son schéma familial est légèrement différent des autres ? En effet, c’est Mario, son père, qui l’élève. Après un Brevet de Technicien supérieur en Design de Produits à l’ESAAT de Roubaix, une année d’Erasmus en Angleterre puis un master de design à Lyon, elle ne trouve (étonnamment ?!) pas de travail dans le design, alors elle enchaîne les petits boulots. De caissière de supermarché aux missions free-lance de bouche à oreille, Margaux observe et crée. Après une furtive formation pour créer sa propre entreprise, elle décroche un poste de créatif « fourre-tout » au sein d’une société de rasoirs et de brosses à dents à Roubaix. « Dans ce travail en salariat, je m’emmerdais, alors je me suis mise à dessiner des bites sur des carnets de notes. Un jour, en regardant toutes ces bites, je me suis demandé pourquoi je ne dessinais pas aussi des vulves. Je crois que c’est exactement comme cela que cela a commencé. » max-le-con-art-broderie

La vulve, le dessin inratable

Elle se baptise rapidement Max Le Con. Joli pseudo. La genèse de ce surnom provient d’un jeu de Pokémon Pinball. En effet, c’était son pseudo en trois lettres sur la game boy. De plus, le con définit aussi le sexe de la femme dans un langage vulgaire. Voilà. Max le Con est né. La jeune femme aime à dire qu’elle est « plusieurs » : Margaux, la « femme enfant », Margarita la danseuse séductrice et Max. Depuis l’enfance, elle est ultra timide et c’est bien plus tard lors de ses études à Lyon qu’elle se libère grâce à la danse. Par le mouvement, elle s’approprie son corps et l’apprivoise, enfin. Max, quant à lui, hurle « fuck » à la société patriarcale et au politiquement correct.

« Depuis la nuit des temps, les gens aiment le cul, les corps, prendre du plaisir. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes gens ont envie de vivre des relations plus légères, plus assumées, mais n’osent pas toujours. Les médias parlent de sexe, partout, et pour autant les jeunes ne sont pas toujours à l’aise dans leur sexualité. »

Après avoir côtoyé le monde polyamoureux, elle est intimement persuadée que les Hommes ne sont pas faits pour vivre ensemble. En couple avec Tarik depuis deux ans et demi, elle ne vit d’ailleurs pas avec son amoureux et vient d’acheter son appartement seule. Elle ressent aussi des sentiments très forts pour certains de ses amis, si bien qu’elle ose avouer que sa propre frontière entre amitié et amour est ténue dans son cœur. C’est avec toutes ces incertitudes, mais en étant persuadée d’être aussi paumée que pleins d’autres, qu’elle décide de créer des produits « osés et culottés ». Margaux s’éparpille souvent dans ses idées. « Mes sujets favoris ? La vulve, le vagin, les « boobs », les fleurs et les phrases du cul ! Graphiquement, une vulve c’est une forme informe hyper intéressante, car elle me permet de jouer avec les textures, les formes ou les contrastes. Vraiment, il est quasiment impossible de rater une vulve ! » me dit-elle amusée.

max-le-con-art-broderieOn adhère vite à ses phrases chocs : Girl Power, petite salope, slurp, viens parler à minou, j’ai la chatte qui colle, la moule à zéro, protégeons les zones humides… Elle dessine en mixant les techniques : crayons de couleur, feutres de calligraphie et encre de chine. Le résultat produit est vraiment poétique, empreint de couleur et de naïveté. « J’ai dessiné pendant de longues années aux feutres fins noirs, de façon très épurée, minimaliste. Après avoir voyagé à Marrakech et au Mexique, j’ai eu le déclic : graffitis de toutes les couleurs, robes et jupes brodées, pompons… Finalement, je me mets à oser les couleurs, même flashy. Cela me fait vibrer, tant pis pour le « too much ». »

Broder le sexe féminin

L’illustratrice brode aussi. La broderie, c’est un « passe-temps de grand-mère » certes. Qui prend du temps, mais cela la détend. C’est son arrière-grand-mère qui lui a appris à broder « si elle savait ce que j’en fais aujourd’hui, cela la ferait beaucoup rire ! ». Cet art décoratif désuet redevient tendance, preuve en est le nombre de créatrices qui « dépoussière » la technique. Margaux travaille à la main, à l’aiguille, majoritairement avec des tissus et des laines qu’elle récupère chez Emmaüs. Elle aime travailler la laine. Le rendu grossier crée des reliefs, des aspérités que l’on a envie de toucher, de caresser. Dans sa boutique en ligne, elle vend des stickers vulves, des dessins de femmes nues ou des cous-seins à toucher. Étonnamment, ses inspirations graphiques, elle les trouve dans le monde du tatouage. Elle adhère complètement à l’univers de Chantal Frontal. Mordue de podcasts qui parlent du rapport aux genres, au corps et au sexe, elle travaille en écoutant « les couilles sur la table » de Victoire Tuaillon, « the boys club », « Génération XX », « Entre nos lèvres » et les chroniques de Maïa Mazaurette. Plus le temps passe, plus elle aime écouter « des propos moins édulcorés », le parler-vrai.

Osez parler minette et vagin !

Margaux aime aussi se perdre des heures sur Pinterest, et décorer son appartement très instagrammable. Elle espère retrouver ses illustrations ou ses broderies sur des murs, des étagères, dans des cadres, chez les gens, même les « coincés« . Forcément, ses productions touchent surtout un public féminin, ou très ouvert à l’imagerie sexuelle et féminine. « Parlons « minette », « zézète » ou de « faire RMMM RMMM ». Mon but n’est pas de choquer gratuitement, mais de libérer la parole : non ce n’est pas grave de débander en mettant une capote, de détester que l’on vous malaxe la poitrine ou de galérer à mettre une cup. » Si vous voulez pimper votre décoration intérieure, n’hésitez pas à découvrir sa boutique : https://www.etsy.com/fr/shop/MaxLeCon, ou sur insta @maxlecon.

L’artiste est une femme libre qui n’aime pas les contraintes, surtout celles qui sont liées à sa condition de femme. Elle assume sortir sans soutien-gorge, ne s’épiler que quand elle a envie, faire le choix de vivre seule. Max le con adhère aux idéologies féministes actuelles, sans être 100 % radicale. Par exemple, elle a une trottinette électrique ornée d’un bel autocollant L214 (association de défense des animaux), mais ne s’empêche pas de manger un bon bifteck de temps en temps… On aurait presque hâte de l’inviter à dîner, ce sympathique Max le con !

Violaine B – Celles qui Osent

Partager :

  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
Articles similaires
alissa-wenz-chanteuse-france-engagee-ecrivaine-celles-qui-osent

Interview d’Alissa Wenz : chanteuse et écrivaine engagée

Dans Interview
8 décembre 2020

Oser chanter et écrire des livres engagés

Après un parcours scolaire d’excellence, des études de lettres et une formation théâtrale et cinématographique, Alissa Wenz choisit de partager sa vie entre deux amours : la chanson et l’écriture. Auteure-compositrice-interprète, elle chante ses textes, s’accompagne au piano et travaille en trio avec Agnès Le Batteux et Léo Varnet. Soutenue par Contrepied Productions, elle se produit dans diverses salles à Paris et en région (le Jazz Café Montparnasse, le Théâtre des Déchargeurs, le Forum Léo Ferré, les Trois Baudets, l’Entrepôt…). Elle enseigne également le cinéma en lycée et à l’Ecole Normale Supérieure. Écrivaine engagée, elle vient de publier aux éditions Denoël son premier roman  À trop aimer, dans lequel elle ose parler de violence amoureuse. 

Un parcours d’excellence alliant la littérature et la chanson

Des études littéraires… 

Alissa Wenz grandit à Plouër-sur-Rance, entre Dinan et Saint-Malo, jusqu’à son bac qu’elle obtient à 17 ans. Dès 5 ans, elle apprend le  piano classique, nourrie par un héritage parental : la tradition orale et la musique classique. “J’ai toujours navigué entre trois passions : la littérature, la musique et le cinéma.” 

Amoureuse des mots, elle intègre une prépa littéraire (hypokhâgne, khâgne) au prestigieux Lycée Henri IV. Excellente élève, elle est alors admise à l’école Normale Sup, l’une des institutions universitaires les plus sélectives de France. 

…à la chanson à texte

Pourtant, Alissa Wenz ressent alors un “manque de création”. En 2009, elle choisit de s’orienter vers le cinéma et la chanson, et intègre  la Fémis, l’École nationale supérieure des métiers de l’image et du son, en département scénario. En parallèle, elle se produit sur scène où elle écrit, chante et s’accompagne au piano. Elle commence à se professionnaliser comme chanteuse. On la compare rapidement à de grands noms de la chanson à texte. “Poétique, piquante ou un peu nostalgique : on retrouve chez elle un petit quelque chose de Barbara.”  (Télérama). Elle côtoie les scènes parisiennes, tout comme l’actrice et chanteuse Estelle Meyer.  

Dans la vie, Alissa Wenz est une femme discrète, mesurée. Pourtant, elle aime monter sur scène, être sous les feux des projecteurs, chanter ses chansons et les interpréter devant son public : “C’est l’endroit où je me sens libre.” Elle oublie sa “personne quotidienne”, pour se plonger dans ce lieu de vérité profond. 

alissa-wenz-celles-qui-osent-chanteuse-texte-engage
Crédits photos : Charlotte Mollet (linogravure), Astrid di Crollalanza, Thomas Guerigen, Pierrick Bourgault, Chantal Bou-Hanna, Norbert Gabriel (photos)

Du scénario à l’écriture de romans

Créer un manuel pour les scénaristes

Alissa Wenz travaille comme scénariste, puis co-écrit avec Pierrick Bourgault le manuel ludique Tu ne tueras point ton héros trop tôt : les 365 lois incontournables du scénariste (éditions Armand Colin), pour tous les scénaristes, débutants ou professionnels. Lorsque l’on écrit un scénario de court ou long métrage, de documentaire ou encore de film d’animation, les erreurs techniques peuvent être nombreuses. Un bon scénariste doit avoir du talent, mais aussi une capacité à respecter des règles :

  • construire une intrigue solide ; 
  • soigner ses personnages ; 
  • captiver le spectateur ; 
  • susciter l’intérêt des producteurs, réalisateurs ou acteurs.

Cependant, Alissa Wenz estime que l’écriture de scénario est “contrainte par un grand nombre de paramètres”, ce qui lui donne envie de se tourner vers les livres, pour éprouver “une plus grande liberté”.  Ainsi, depuis un an et demi, elle se consacre pleinement à l’écriture de romans. “Dans l’écriture littéraire, qui est à la fois très solitaire et très libre, j’ai l’impression d’être à l’endroit juste.” 

Écrire le témoignage d’une femme du 20e siècle

Entre l’essai et le témoignage, Lulu fille de marin (éditions Ateliers Henry Dougier) retrace l’histoire d’une femme du 20e siècle. Alissa Wenz y retranscrit les propos de sa grand-mère Lucienne, 92 ans, fille de marin et femme d’aviateur, pour mieux comprendre cette époque qui destinait les femmes à devenir des épouses et des mères très jeunes.

Née à Plouër-sur-Rance, celle que l’on surnomme « Lulu » rassemble ses souvenirs et nous plonge dans la vie d’un village de Bretagne au 20e siècle. Lulu y narre les préoccupations rurales des années 1930 et la vie des femmes et filles de Terre-Neuvas, la guerre aussi. ​Celles qui Osent reviendra prochainement sur le parcours modeste, à la fois ordinaire et extraordinaire, de cette femme née en 1928. 

Narrer l’emprise et dénoncer la violence amoureuse

En 2020, Alissa Wenz écrit son premier roman, À trop aimer (éditions Denoël), qui aborde la violence conjugale, et s’inspire d’une emprise amoureuse qu’elle a vécue pendant près de cinq ans. Certains faits ont été romancés, car elle ne souhaitait pas écrire un témoignage où elle se placerait en victime. “Je voulais m’autoriser la fiction, transformer cette histoire en œuvre littéraire, et créer une tension narrative, presque comme dans un roman policier.”

À trop aimer commence par un coup de foudre : Alissa Wenz a voulu raconter la beauté de cette rencontre, de ce miracle amoureux. La narratrice tombe immédiatement sous le charme de Tristan, et admire cet artiste génial qui transforme le rêve en réalité. À ses côtés, la vie devient magique. Il ne ressemble à personne, mais cela à un prix. Le monde est trop étriqué pour lui qui ne supporte aucune règle. Ses jours et ses nuits sont ponctués d’angoisses et de terreur. Seul l’amour semble pouvoir le sauver. Alors elle l’aime éperdument, un amour qui se donne corps et âme, capable de tout absorber, les humeurs de plus en plus sombres, de plus en plus violentes. Le prince charmant devient de plus en plus agressif. À ses « crises » d’angoisse s’ajoutent de la violence et des insultes. « Salope, connasse, je m’habitue à ces mots qui deviennent irréels ». Pourtant, sous emprise, elle s’efface, se fait toute petite.

Elle s’habitue à la peur et ment à ses proches. « Nous avons des idées préconçues sur les femmes qui sont victimes de maltraitance : on dit souvent que ces femmes sont fragiles psychologiquement ou émotionnellement… Ces idées renvoient à quelque chose de honteux. Or elles sont erronées, car la violence conjugale touche tous les profils psychologiques, toutes les classes sociales. Je voulais lutter contre le sentiment de honte, qui est un puissant moteur d’enfermement. » Alissa Wenz assume la nature autobiographique de ce roman, courageusement. Avec son roman À trop aimer, l’écrivaine espère donner du courage aux femmes qui la liront et qui subissent peut-être elles aussi des situations violentes. 

Celles qui Osent chanter avec audace  

Celles qui Osent termine l’interview en interrogeant Alyssa Wenz : “quelles sont les femmes qui osent pour toi ? ”  Pour elle, Anne Sylvestre, qui vient de nous quitter le 30 novembre 2020, est une grande dame de la chanson qui fait partie de Celles qui Osent. Anne Sylvestre, féministe, chante avec audace, humour et subtilité les femmes dans des chansons comme La Faute à Ève, Mon mystère ou La Vaisselle. Elle écrit de nombreux textes engagés sur des thèmes de société telle que le viol dans Douce Maison, l’avortement dans Non, tu n’as pas de nom, la misère et les sans-abris dans Pas difficile. Elle aborde également à plusieurs reprises le thème de l’amour homosexuel et des préjugés qui lui sont liés, notamment dans sa chanson Gay marions-nous. Cette femme audacieuse reçoit le prix de l’Académie de la chanson française en 1960. Alissa Wenz cite également Jeanne Moreau, une autre de Celles qui Osent. Chanteuse, comédienne, et même réalisatrice, elle lui insuffle une aura de liberté et de créativité.  

Alissa Wenz excelle dans beaucoup de domaines et nous lui souhaitons encore beaucoup de réussites dans ses projets futurs. N’hésitez pas à découvrir son univers sur son site internet, ou vous procurer son livre à trop aimer, 240 pages, qui traite de violence amoureuse, à savourer sans tarder ! 

Violaine B – Celles qui Osent 

Partager :

  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
interview rédactrice web céline michelor

Interview de Céline Michelot du blog Mamtrepreneure

Dans Interview
14 novembre 2018

1 – Céline, tu as osé, quel est ton job aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je suis rédactrice web SEO (formée par Lucie Rondelet :-)), blogueuse et accompagnatrice en stratégie rédactionnelle et blogging

2 – Qui es-tu et quel est ton parcours professionnel ?

Je suis une femme qui cherche constamment à concilier vie perso et vie pro. C’est pour cela que j’ai opté pour le télétravail il y a déjà très longtemps. La plupart des entreprises ont toujours 10 trains de retard sur la capacité des femmes à travailler et à libérer du temps même en journée pour s’occuper de leur famille. C’est pour cette raison que j’ai opté pour le freelancing il y a quelques années avec ma 1re microentreprise en assistanat virtuel et traduction. Et puis, la vie faisant, j’ai petit à petit dévié vers le blogging. Bloguer implique forcément de la rédaction. Voilà comment j’en suis arrivée à la rédaction web. Bloguer c’est aussi aider les autres, offrir des solutions sur des problématiques, conseiller, accompagner. Cette activité est tellement gratifiante que je ne peux pas m’empêcher de conseiller même si on m’engage uniquement pour rédiger ???? De fil en aiguille, les possibilités qu’offre internet, me permettent aujourd’hui d’exploiter plusieurs facettes.

3 – Tu es une maman, quel âge ont tes enfants et comment réussis-tu à tout gérer ?

J’ai 2 enfants, une fille de bientôt 9 ans et un petit garçon de 4 ans. J’ai eu ma fille en étant salariée et j’ai quitté ce monde pour elle. J’ai eu mon fils quand j’étais dans ma 1re activité indépendante. Jusque-là c’était relativement simple. Puis en grandissant, avec les activités des uns et des autres, l’implication nécessaire pour les accompagner au quotidien dans leur développement, cela se complique un peu. Malgré plus d’autonomie, ils sont tout autant demandeurs voire plus. Mes enfants ont besoin de « passer du temps avec maman ». De par leur différence d’âge, ce n’est pas simple de leur trouver des activités communes. Tout est un compromis constant. Heureusement qu’il y a l’école pour que je puisse travailler et les soirs. Je ne travaille presque pas les mercredis et uniquement une semaine sur deux pendant les petites vacances puisqu’ils sont chez leurs grands-parents pendant une semaine. Nous vivons sans famille à proximité donc nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes.

4 – Ton compagnon/mari t’épaule-t-il dans tes projets de web entrepreneuriat ? Si oui, comment ?

Oui mon conjoint est mon supporter numéro 1. Il n’était pas envisageable de devenir freelance sans son soutien. Il me comprend et me dit de foncer. Il a un job plus classique, mais très prenant. Donc je gère les enfants en semaine, la condition est qu’il puisse être là pour que nous dinions tous en famille chaque soir. Bien entendu la stabilité financière de son poste m’a donné la possibilité de me lancer. Ses mots sont
« Profite, prends ton temps. Dis-moi ce dont tu as besoin pour avancer et je ferai de mon mieux pour que tu l’aies. »
Nous parlons beaucoup, il connait tous les projets sur lesquels je travaille. Nous sommes un couple équilibré. Nous offrons à chacun des possibilités pour vivre la vie que nous avons choisie.

5 – Quels sont tes rêves au niveau professionnel ? As-tu des projets ?

Bien sûr ! En fait, cela ne s’arrête jamais ! J’espère être un jour une référence reconnue pour mes accompagnements et mes conseils en blogging et rédaction web. Je suis encore en train de réfléchir au format et je veux dans un 1er temps continuer à développer mon blog et mon activité en rédaction web et stratégie rédactionnelle.

6 – Comment comptes-tu les mener à bien ? As-tu une stratégie ?

Je vais continuer de travailler encore dur pour accumuler encore plus d’expériences. Cependant, je choisis les clients avec lesquels je travaille. C’est vital pour moi. C’est ma motivation. J’ai bien l’intention de continuer. J’ai toujours des relations très profondes avec chacune de mes clientes et c’est ainsi que je développe mon réseau et ma réputation. Le reste est encore en réflexion.

7 – Quels sont tes freins, tes difficultés pour avancer ?

Comme beaucoup de mamans, mon frein principal est le temps. J’ai commencé dans mon aventure on line depuis zéro sans même mes contacts personnels puisque le blogging et la rédaction web sont souvent des activités opaques que les gens ne comprennent pas bien. Donc, mon réseau démarre de zéro et il met beaucoup de temps à se développer. Encore une question de temps ????.

8 – Y a-t-il une femme web entrepreneuse que tu admires particulièrement et si c’est le cas, qui est-elle (nous pourrons l’interviewer !) ?

Il y a Marie Forleo qui est mon modèle. Si vous obtenez une interview, chapeau bas ! Une autre femme que j’admire beaucoup et qui est plus accessible est Laura Fontaine de Ghélin. C’est une cliente, nous sommes devenues très proches. Son business et ses activités sont des beaux succès. Elle est un exemple à suivre pour de nombreuses femmes, elle est très inspirante. J’aime son éthique, son approche du business, son écoute et sa volonté comme moi de ne pas faire comme les autres.

9 – Quelles sont d’après toi les qualités indispensables d’une web entrepreneuse qui réussit ?

La confiance en soi, en son projet (si bien sûr on est certaine qu’il peut être rentable) est la qualité n° 1. L’audace, donc oser, est aussi obligatoire pour réussir. Une femme qui veut entreprendre en ligne doit être convaincue qu’elle a une empreinte à laisser, qu’elle a des talents à exploiter et qu’ils méritent d’être mis à la disposition des autres. En découle une forme d’altruisme. Aujourd’hui, si tu n’es pas prête à offrir, à donner, alors ne fais rien.

10 – Que conseillerais-tu aux femmes qui hésitent à se lancer sur le web ?

Sois toi-même, arrête de regarder et de faire comme les autres. Lance-toi ! Je dis souvent à mes clientes :
« Peu importe si tu te trompes, le web est tellement vaste que personne ne le verra. Par contre si tu y arrives, un grand nombre le saura et ce public sera ta meilleure pub. Tu n’as donc rien à perdre. Plus tu attends plus tu perds. »
Cela ne veut pas dire se lancer sans plan, sans préparation. La préparation est déjà une action et c’est le début de tout projet.

11 – Une citation préférée ?

Je sais, c’est très à la mode et beaucoup pensent qu’elles sont inspirantes. Je ne fonctionne pas comme ça. Je ne les retiens pas, car elles ne m’aident pas. Une généralité ne peut pas s’adresser à une femme en particulier. Donc, je n’ai pas de citations inspirantes à partager. La seule qui me vienne à l’esprit est une expression de maman que j’utilise tous les jours :
« rien n’est perdu tant que maman n’a pas cherché »
Si on extrapole, on pourrait dire qu’il faut utiliser son cerveau pour trouver en soi les ressources et la lumière.

12 – Un lien que tu aimerais partager ou une promo de services que tu proposes ?

Je vais abuser parce que j’ose ! Je me permets de mettre 2 liens. Je vous propose de me contacter pour vos besoins en rédaction web et accompagnement rédactionnel en visitant LaRedacDuWeb.fr. Je vous offre également un guide gratuit à destination des mamans pour être productive en travaillant à la maison avec les enfants, inscrivez-vous !
Je tiens à remercier CQO pour votre accueil et pour contribuer à offrir aux femmes l’opportunité d’oser entreprendre en ligne. Le web féminin francophone est encore sous-développé, nous devons ensemble le pousser vers une nouvelle dimension.
Bises et belle journée

Céline

Partager :

  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
1 Comment
    Interview d’Agathe Sorlet, l’illustratrice de l’amour | Celles qui osent says:
    décembre 13th 2020, 2:31

    […] Elle croque des scènes de bonheur, de vies d’amoureux (au balcon, sur le canapé, dans le lit, dans le bain, en confinement, sur des bancs publics…), des scènes de retrouvailles, de ruptures aussi. Elle dessine parfois aussi des scènes plus intimes (s’embrasser, se câliner, se masturber). Elle se désole d’ailleurs que son illustration de Kamasutra lesbien ait été immédiatement censurée par Instagram. Les mentalités doivent encore évoluer… Osons parler ouvertement minette, vagin et plaisir féminin, comme le fait l’artiste Max le Con. […]

    chargement…

Comments are closed.

About Me

Bienvenue sur votre webzine Celles qui Osent ! On a souhaité vous offrir un espace collectif, de proximité, pour vous donner la parole. Ici, on narre les histoires de femmes aux destins exceptionnels, mais aussi les vôtres. Celles qui, avec une formidable énergie, souhaitent partager des idées, des projets, des points de vue. Celles aussi qui veulent entreprendre, s’investir pour la planète ou pour des causes qui leur tiennent à cœur. Faire des choses qui ont du sens. CQO pour se cultiver, s'informer, s'inspirer. Merci de nous lire et de nous faire confiance !

Articles récents

  • potrait-fanny-niel-cellesquiosent-CQO
    Reconversion de Fanny Niel : mamentrepreneuse d’Uni’vert famille
    by ViolaineCQO / 15 janvier 2021
  • juliette-dodu-heroine-guerre-espion-cellesquiosent-CQO
    Celles qui osent : l’histoire de l’héroïne de guerre Juliette Dodu
    by ViolaineCQO / 14 janvier 2021
  • la-tisanière-charlotte-tronchet-cellesquiosent-CQO
    L’interview de la tisanière bio Charlotte Tronchet
    by ViolaineCQO / 13 janvier 2021
  • alexandrine-maurice-mannequin-visual-keï-cellesquiosent-CQO
    L’interview d’Alexandrine Maurice, mannequin Visual Kei
    by ViolaineCQO / 10 janvier 2021
  • amelle-zaïd-cellesquiosent-CQO
    Interview Amelle Zaïd, de la presse people à la radio
    by ViolaineCQO / 7 janvier 2021
calebasse-sarah-morin Sarah Morin en a dans la calebasse !by ViolaineCQO / novembre 2, 2020
Frida Kahlo : artiste rebelle devenue icône de la pop cultureby AuteureCQO / novembre 4, 2020frida-kahlo-artiste-peintre-mexique

Newsletter

Vous aimez Celles qui Osent ? Suivez la newsletter !

Idées de blogging sur l’éducation !

Recevez des nouvelles de haut-vol, des idées de leçons, des astuces d’enseignement et plus encore !
Adresse e-mail non valide
Avec nous, pas de courrier indésirable. Vous pouvez vous désinscrire quand vous le souhaitez.
Merci pour votre abonnement !

Categories

  • Chroniques
  • Actu
  • Stories
  • Culture
  • Relooking

Pages

  • La team
  • Contact
  • Mentions légales
  • Charte de confidentialité

© 2020 Celles qui osent.

%d blogueurs aiment cette page :
    Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Pour continuer à naviguer sur le site, vous devez accepter les cookies :-)AccepterPolitique de confidentialité

    Newsletter

    Vous aimez Celles qui Osent ? Suivez la newsletter !
    Adresse e-mail non valide
    Avec nous, pas de courrier indésirable. Vous pouvez vous désinscrire quand vous le souhaitez.
    Merci pour votre abonnement !.