Dans un monde qui valorise la rapidité, la performance et la capacité à tout mener de front, ralentir semble contre-intuitif. Beaucoup de femmes actives, engagées dans leurs projets professionnels et personnels, peinent à lever le pied. Ce n’est pas l’envie qui manque, mais souvent la permission intérieure. Et c’est là que le mot « culpabilité » entre en scène.
Certaines cherchent des moyens d’apaiser le rythme sans avoir à tout arrêter. Elles testent les pratiques douces, des micro-rituels, ou s’intéressent à des soutiens naturels comme les plantes adaptogènes ou le CBD. Une promo CBD est disponible pour celles qui souhaitent tester, à leur rythme, sans attente particulière.
Pourquoi ralentir semble si difficile quand on est une femme active
Derrière le désir de ralentir, il y a souvent une forme de conflit intérieur. Une tension entre ce que l’on ressent et ce que l’on pense devoir incarner. L’image d’une femme capable, présente, fiable, compétente, résiliente… et disponible pour tout le monde. À la fois brillante au travail, impliquée dans sa vie affective, attentive à ses proches, investie dans son couple, sa maison, ses enfants – quand il y en a.
Cette pression à « tout bien faire » se loge dans les détails, dans les automatismes mentaux, dans ce réflexe de tout anticiper, de tout porter. Il s’agit notamment du résultat d’une histoire collective, une éducation souvent fondée sur la responsabilité affective, le soin, le « care ».
Ce que l’épuisement fait aux femmes audacieuses
Les femmes qui portent des projets, qui osent, qui créent, qui innovent, sont souvent les premières à frôler l’épuisement. Parce qu’elles ne renoncent pas facilement, elles tiennent, car elles veulent y arriver.
Mais quand le corps commence à dire stop, quand le sommeil devient haché, quand la concentration s’effiloche, c’est tout l’édifice qui menace de s’effondrer. Et le risque est là : devoir renoncer à ce qui comptait. Cesser d’y croire. Remettre à plus tard, ou abandonner complètement.
Il n’est pas rare que des femmes finissent par tirer un trait sur leur ambition créative, ou sur des projets qu’elles portaient depuis longtemps, simplement parce qu’il n’y a plus d’espace pour les accueillir. Tout l’énergie part dans la gestion, dans le maintien à flot.
5 pistes pour ralentir sans s’excuser
Il existe des gestes simples qui permettent de créer des bulles de respiration dans la journée. En voici quelques-uns, que l’on peut adapter selon son mode de vie.
1. La pause sans objectif
Pas de lecture utile. Pas de podcast à valeur ajoutée. Pas de respiration consciente chronométrée. Juste cinq à dix minutes sans écran, sans sollicitation, sans attente. Regarder par la fenêtre. Sentir son corps. Boire un thé en silence.
2. Le ralentissement partagé
Certains gestes du quotidien peuvent se transformer en moments d’ancrage s’ils sont vécus autrement. Préparer un repas en musique. Ranger avec un enfant. Marcher lentement dans la rue en discutant. C’est une manière d’introduire de la lenteur là où il y a souvent de la tension.
3. Les soutiens naturels
Tisanes apaisantes, plantes régulatrices, huiles essentielles, CBD : chacun de ces éléments peut jouer un rôle dans une démarche personnelle de rééquilibrage. L’idée est de s’offrir un appui ponctuel pour retrouver un peu de calme intérieur.
4. L’autorisation intérieure
On peut se le dire, mentalement ou à voix haute : « je ne dois rien à personne », « je peux faire moins », « je suis autorisée à ralentir ». Ces phrases, utilisées comme mantra dans la tête ou écrites sur un carnet peuvent faire du bien à force de répétition..
5. Le refus du sur-ajout
Pas besoin d’un rituel du matin, d’un rituel du soir, d’un journal de gratitude, de dix routines de performance douce. On peut faire simple. Très simple. Une chose à la fois. Un geste de moins. Une heure de vide dans l’agenda. On lâche le dev perso et on pense plutôt «écologie intérieure ».
Choisir le calme sans avoir à se justifier
Il n’y a pas de modèle. Pas de bonne façon de ralentir. Certaines femmes s’y autorisent sans difficulté, d’autres mettent des années à ne plus s’excuser de prendre une après-midi sans écran, de refuser une invitation, de s’allonger après le déjeuner.
Parfois, dans ce silence retrouvé, on sent revenir l’inspiration et la joie dans ce que l’on entreprend.
Ralentir est une manière de reprendre sa place
Trop de femmes se perdent dans l’action et n’ont plus le temps de penser ou de s’ennuyer, or, l’ennui et le calme sont propices à la créativité. Et la créativité est un excellent moteur d’audace ! Que ce soit dans l’entrepreneuriat, la recherche, la création artistique, le freelancing ; il est nécessaire de bénéficier de temps de vide et de repos pour laisser de la place à l’imprévu. Avoir « la tête dans le guidon » peut nous rendre productive, on avance à coup d’adrénaline et de cortisol, mais cela ne nous permet pas d’être ancrée et à un moment ou un autre, on se réveille et on ne peut que constater qu’on n’a pas vraiment pris de plaisir dans nos différentes actions.
En attendant notre prochain article, n'oubliez pas de suivre notre podcast sur ces Femmes qui Osent