Celles qui osent rencontre un grand consommateur de sexe gratuit
Cet article contient des mots ou expressions pouvant être considérés comme grossiers, vulgaires ou choquants, il s’adresse à un public majeur et averti.
En l’an 2000, Fred Coppula a réalisé « Max, portrait d’un serial-niqueur » un film érotique, premier opus d’une trilogie, avec Titof, Ian Scott, Clara Morgane et Laura Angel. Dans une société où les réseaux sociaux jouent les entremetteurs, et où la fidélité semble une qualité obsolète, Celles qui Osent ont aussi eu envie de dresser le profil d’un serial niqueur lambda.
L’homme qui a osé nous parler, anonymement, a quarante ans. Celles qui osent tente de comprendre son rapport aux femmes et de sa sexualité débridée. Qui sont celles qui osent le rencontrer et aller plus loin, souvent très vite ? Il faut dire que nous avons casté un beau gosse, athlétique et bronzé.
Pour rencontrer des filles, il utilise Badoo ou Tinder. Quand il sort, il prend aussi des numéros, des noms Facebook ou Messenger. Tout simplement.
Il n’a pas l’air d’un « serial niqueur flippant et pervers ». Il présente et s’exprime bien. « Je n’envoie pas de photo de ma bite dès le départ par exemple, ça, c’est juste rédhibitoire ! » plaisante-t-il. Les femmes qu’il rencontre lui racontent pourtant des histoires de ce genre, il sait que cela se pratique assez souvent sur les applications de rencontre.
Un chasseur de femmes qui enchaîne les conquêtes sans lendemain
Depuis sa séparation il y a deux ans, “sans mentir et en toute sincérité”, il a connu… “plus de quatre-vingts partenaires sexuels ». Il n’a pas toujours été « un chasseur de femmes ». Il est resté amoureux pendant longtemps de celle qui deviendra « la bonne, enfin celle qu’il pensait être la bonne », avec qui il a eu des enfants. La belle histoire d’amour a duré une dizaine d’années. Il rencontre des « problèmes », comme ceux que rencontrent beaucoup de couples. « À partir du moment où tu prends RDV pour faire l’amour… c’est chaud. Je ne me sentais plus désiré par ma femme. Elle n’avait plus le même regard sur moi ni les mêmes attentions. Et la réciproque était vraie. Je ne faisais plus d’efforts non plus . »
Oui, notre serial fucker a été infidèle, car sa libido n’était pas en accord avec la routine sexuelle de son couple.
Tromperie continuelle, en quête de « la bonne »
L’homme ne se rappelle plus de sa première histoire d’amour.
Sa première relation sexuelle « c’était avec une copine de ma sœur, dans un buisson. Elle avait dix-huit ans, moi quinze. » En revanche, sa première relation amoureuse, « c’est un peu loin » pour lui. Il a été en couple avec quelqu’un il y a assez longtemps « mais malheureusement, je l’ai trompé aussi. » Il n’est pas désolé « c’est fait et si c’est bien fait, elle ne le saura jamais. Donc cela ne sert à rien que je me fasse du mal en me mettant à sa place ».
Il a l’impression que tant qu’il ne trouvera pas la bonne, il trompera ses partenaires.
« En fait, c’est quoi la bonne ? » lui demande-t-on, car finalement, l’homme s’embourbe dans une vie de tromperie continuelle. Il s’emballe vite en amour. Il y a peu de temps, il a vécu une relation très intense… mais au bout de quelques jours, c’est elle qui est partie. Expérience décevante pour notre serial niqueur.
Consommer du sexe à outrance, le quotidien du serial fucker
Nous tentons de comprendre son rapport aux femmes. Il ne fait pas n’importe quoi avec n’importe qui. Son physique avantageux, sa voix douce et posée, lui permettent de choisir ses partenaires. « Ce sont toutes sont des nanas très bien en tout point, peut-être avec des libidos élevées. Elles sont bien dans leurs têtes et dans leurs corps et revendiquent leurs libertés sexuelles ». Ces dernières années, il constate que « les gens sont fous, très chauds. Nous consommons du sexe à outrance, comme n’importe quel loisir accessible. Les femmes et les hommes se prennent et se jettent. À la moindre difficulté, nous passons au suivant ou la suivante, car les réseaux sociaux et notre société nous le permettent ».
Dans ce supermarché de la consommation des rapports affectifs, nous perdons quelque chose d’important : la connaissance de l’autre et le chemin de séduction.
D’un geste, il nous tend des exemples de conversation qu’il reçoit d’inconnues sur les sites de rencontres.
« Salut, dispo ce soir ? ».
Message direct.
La jeune femme ne tergiverse pas. Peu de doute que notre serial niqueur ira droit au but…
« Les sites c’est simple. Tu recrutes sur photos, tu fais ton marché et tu as l’embarras du choix, pour avoir des relations légères. Finalement, j’ai aussi plein d’exemples de très belles rencontres sur Tinder. »
Nous lui demandons quelles sont ses “proies”. Elles ont toutes entre trente et quarante ans, généralement des mamans célibataires. Il ne se heurte qu’à peu de réticences, les limites ou les tabous semblent être repoussées.
Parfois, il côtoie des femmes « cabossées », « abîmées » par leurs relations précédentes et « c’est assez compliqué à gérer ». D’autres encore sont en couple ou même mariées.
Multiplier les partenaires pour tromper sa solitude
L’homme ne ment pas et ne manipule pas : les femmes savent à quoi s’attendre. Est-ce son pedigree impressionnant qui les attire ? Il n’en sait rien.
Les deux êtres sont à la recherche de plaisir charnel, de tendresse, de compagnie pour la nuit et de sexe. Il cumule les « plans cul » et les relation « sex friends » avec plusieurs filles en même temps, et savoure les moments passés avec chacune d’elles. « J’aime ne pas faire l’amour qu’à un seul corps ». Il entretient des relations « superficielles » avec beaucoup d’entre elles ; pour protéger ses enfants, ils ne les laissent pas entrer dans sa vie. Afin de tromper sa solitude, notre serial niqueur épicurien passe de bons moments, du partage et du sexe. Il ne cherche pas à dominer la femme et adore justement cette indépendance qu’elle clame. Vive l’égalité des sexes ! Ses conquêtes osent s’assumer pleinement et être libres de multiplier les partenaires. Comme lui.
Chaque soir de la semaine par exemple, il est sorti avec une femme différente.
Il a commencé par faire une belle rencontre sur Tinder dès le matin. Le soir, dans la voiture, elle l’a embrassé et il lui a proposé naturellement de finir la nuit chez lui. Gentleman. Elle aimerait commencer quelque chose, lui n’est pas contre… pour le moment. « Ce qui n’est pas évident quand on vient de rencontrer quelqu’un, c’est de statuer sans vraiment la connaître si cela sera ta copine, ton amante exclusive, ta sexe friends, etc. » Quelques jours après, lors d’une soirée, suite à un deal alléchant, il a passé « une nuit délicieuse » en compagnie de deux femmes. À la question “as-tu consulté quelqu’un pour comprendre d’où vient cette addiction ?”, il nous réponds « C’était tellement bien que nous avons recommencé, plusieurs fois… ». Pour quoi faire, je ne suis pas malade, si ? Je l’admets. Je mène un peu une vie de débauche. Au fond, cela ne doit pas me correspondre tant que cela, car malgré toutes mes aventures, je me sens très seul. »
On lui demande s’il lui arrive d’opter pour la séduction sur le moyen ou long terme, mais il nous explique que certaines filles n’acceptent pas de coucher dès le premier soir, « elles me font mariner deux jours, pas plus… » Mais qu’est-ce qu’il a de si exceptionnel cet homme-là ? « Elles prétendent toutes que je suis mignon, que j’ai l’air intéressant. Est-ce que je suis un bon coup ? Je ne vais pas dire le contraire… Apparemment, d’après les retours de mes partenaires, on la sent très bien, et tout marche correctement, même un peu trop ! » Rires. Notre serial niqueur termine l’échange en vous adressant une jolie phrase mesdames, lectrices de Celles qui Osent : « Toutes les femmes sont belles ».
Alors, séduites ?
LF
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[…] dans les films, eux deux, c’est magique. Ils s’aiment. Comme tout le monde, avant lui, Agathe cherchait l’amour sur Tinder, mais cela n’a pas marché. Elle était attirée par des hommes “cabossés”. Avec son chéri, […]